пятница, 29 апреля 2022 г.

News updates 30/04/2022 66

Le « Parti espagnol » ne pardonne pas à Richelieu le changement de cap politique du pays. Les personnes les plus influentes du royaume - Marie de Médicis, Anne d'Autriche, Gaston d'Orléans - ont constamment comploté et comploté contre le "Monsieur le premier ministre d'État".

Avec l'entêtement d'une femme abandonnée, Marie Médicis poursuit Richelieu, sapant par sa haine la santé déjà fragile du cardinal. Elle ne lui pardonnait ni l'influence exceptionnelle sur Louis XIII, ni la trahison de sa politique, et surtout sa relégation au second plan. Finalement, après une série de tentatives infructueuses pour détruire son ancien animal de compagnie, elle a fui le pays, pour ne jamais revenir.

Le frère du roi Gaston d'Orléans, dans son désir de monter sur le trône, ne dédaignait même pas une alliance avec les ennemis de la France. Un traître insensé, sans scrupules, avide, frivole, il voyait Richelieu comme son principal ennemi. Le cardinal, qui le méprisait, croyait que le prince n'avait aucun droit moral à hériter du trône de France.

La relation de Richelieu avec Anne d'Autriche est plus compliquée. Elle était trop espagnole pour être une bonne reine de France. Ne comprenant absolument pas la politique du cardinal visant à l'essor du pays, elle soutient activement son frère, le roi Philippe IV d'Espagne, espérant se débarrasser du ministre détesté avec son aide, même au prix de la défaite de la France dans la guerre. Cependant, pour ces personnes, les intérêts personnels ont toujours été au-dessus de l'État.

Richelieu était obsédé par l'idée du bien-être de l'État. Il percevait tout à fait raisonnablement tous les attentats contre sa vie comme une tentative de détruire la politique nationale de la France. À cette époque, trop dépendait de l'individu. Un changement de ministre signifiait un changement d'orientation. Considérez à quel point les actions de d'Artagnan semblent antipatriotiques dans le contexte des efforts titanesques de Richelieu pour sécuriser la France. D'Artaiyan était-il le seul à mettre le service d'une belle femme au-dessus des intérêts de son propre pays ?

La noblesse française, au profit de laquelle le cardinal travaillait sans relâche, détestait le premier ministre. Comme un enfant malade qui n'aime pas celui qui lui fait boire un médicament amer, la noblesse s'oppose à Richelieu qui guérit ses défauts et ses vices. Le concept de « patrie », introduit par le premier ministre dans l'usage politique, était absolument étranger au premier état.


La haine générale de Richelieu était également causée par la loi interdisant les duels. Les nobles ne voulaient voir dans le roi que le premier parmi ses pairs. Le cardinal cherchait à leur inculquer l'idée de la sacralité du pouvoir royal. Selon Richelieu, le sang des sujets ne peut être versé qu'au nom de la patrie, personnifiée par la personne sacrée du roi. Si les nobles sacrifient leur vie pour défendre leur honneur, ils se mettent ainsi à égalité avec le monarque - une liberté inacceptable ! Entre autres choses, un grand nombre des meilleurs représentants des familles nobles ont fini leur vie en duel, sans aucun avantage pour l'État. Au nom des intérêts de la noblesse elle-même, Richelieu cherche à l'impliquer dans le service public, démontrant ainsi la valeur du premier état pour le pays. Tout cela, cependant, a provoqué une résistance furieuse et le ridicule, sans rencontrer de compréhension.

Pas moins de haine pour Richelieu et le tiers état. Occupé par la création d'un État national-politique unique, le cardinal a résolument réprimé tout séparatisme. A savoir, les parlements des grandes villes y étaient enclins, ne voulant pas voir les intérêts nationaux derrière leurs problèmes locaux. La restriction des droits des parlements fut la cause de la grande impopularité du premier ministre. La politique de Richelieu envers les parlements a conduit à la destruction délibérée de l'opposition officielle du tiers état. Les disciples du grand cardinal suivront le même parcours. L'absence d'un débouché pour l'activité politique dans le système de l'absolutisme se traduira par une explosion d'indignation populaire 150 ans plus tard - pendant la Révolution française.

Les gens du commun avaient aussi des motifs de mécontentement à l'égard du premier ministre. Les guerres dévastatrices des Trente Ans et des Espagnols (1635-1659), dans lesquelles la France a été entraînée par les efforts du cardinal, ont apporté non seulement des avantages en politique étrangère, mais aussi une terrible ruine. Parfois, des hostilités ont été menées en France. L'Alsace et la Lorraine lui ont été annexées après trois campagnes de l'armée de Louis XIII, l'invasion des troupes impériales, qui, telles des sauterelles, n'ont rien ménagé. La guerre a exigé un gigantesque effort de forces. Paysans et bourgeois ignorent et ne veulent pas connaître les grands projets du cardinal et l'« âge d'or » promis à Louis XIII par son ministre. Durant les 18 années de règne du cardinal, des soulèvements populaires secouent le pays, donnant bien du fil à retordre à Richelieu.


Voyant devant lui le seul objectif - le bien du pays, Richelieu s'est obstinément dirigé vers lui, surmontant la résistance acharnée des opposants et malgré l'incompréhension presque universelle. Le cardinal peut à juste titre être considéré comme l'un des pères fondateurs de la nation française et les créateurs de l'Europe moderne. Peu d'hommes d'État peuvent se vanter de la mise en œuvre de tous leurs plans. « J'ai promis au roi d'utiliser toutes mes capacités et tous les moyens qu'il voudrait mettre à ma disposition pour détruire les Huguenots en tant que parti politique, affaiblir le pouvoir illégal de l'aristocratie, établir l'obéissance à l'autorité royale partout en France et glorifier La France parmi les puissances étrangères », - c'est ainsi que Richelieu a défini les tâches de son gouvernement. Et ils ont été comblés. Malgré la haine qui l'entoure et les accusations de recherche de gain personnel, Richelieu consacre toutes ses forces au service de la France. Avant sa mort, à l'offre de pardonner à ses ennemis, il répondit : « Je n'avais pas d'autres ennemis, sauf les ennemis de l'État. Le cardinal avait droit à une telle réponse.

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